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Date de création : 11.02.2011
Dernière mise à jour :
14.02.2011
47 articles
services administratifs et sociaux. Dans la version 2000, avec un seul modèle, la problématique sera aussi au niveau des processus à intégrer dans le système de management de la qualité.
Qu'est-ce qu'un site au sens de la norme ?
La notion de site n'implique pas forcément un bâtiment unique. Ainsi, une entreprise peut avoir deux établissements distants de plusieurs kilomètres, l'un fabricant des composants, l'autre effectuant l'assemblage du produit ; ces deux établissements peuvent former un seul site au sens de la norme. Ceci doit faire l'objet d'une réflexion cas par cas, et d'une justification.
II - Qui est impliqué dans le processus ?
Structure d'un groupe de pilotage instaurant un système qualité
La mise en place d'un système qualité implique toute les personnes de l'entité, des dirigeants aux opérateurs. De plus, c'est un processus transversal qui oblige les différents départements ou services à travailler ensemble.
Tab. 1 — Groupe de pilotage ISO 9000:1994 - exemple de fonctions impliquées
| Responsabilité par fonction |
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Chapitre de la norme ISO 9000:1994 | DG | RAQ | PRO | ACH | PER | ADM | R&D | COM | … | proj |
1. Responsable de la direction |
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2. Système qualité |
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… … |
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9. Maîtrise des processus |
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… … |
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18. Formation |
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19. … |
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20. … |
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DG : Direction générale RAQ : Responsable assurance qualité PRO : Production ACH : Achats | PER : Personnel ADM : Administration, finances R&D : Recherche et développement COM : Commercial, marketing | |||||||||
Temps consacré à la mise en place d'un système qualité
On peut estimer que dans une PME d'une centaine de personnes, les principaux managers vont passer de 15 à 20 % de leur temps jusqu'à l'obtention du certificat, le responsable assurance qualité y consacrant les deux tiers de son temps, voire un plein temps.
III - Quelles sont les phases principales et combien de temps cela prend-il ?
A - Phases nécessaires à la mise en place d'un système qualité
Le diagnostic ou évaluation préliminaire
Cette phase permet de dresser la situation par rapport à la norme choisie, de valider le périmètre de la certification, de sélectionner les personnes qui vont composer le groupe de pilotage chargé de la mise à niveau, et de bâtir le plan d'action pour la mise à niveau.
La formation
Cette phase concerne d'abord le groupe de pilotage qui doit apprendre le contenu de la norme choisie, ainsi que les outils et méthodes documentaires spécifiques. Ensuite, cette formation devra s'étendre aux autres personnes concernées par la qualité. Par ailleurs, une sensibilisation devra être faite sur l'ensemble du personnel. Il faut obligatoirement prévoir une formation des auditeurs qualité internes. D'autres formations spécifiques peuvent être nécessaires, telles que techniques statistiques, résolution de problèmes, travail en groupe.
La mise en place du système
C'est la phase opérationnelle, réalisée par le groupe de pilotage sous la coordination du responsable qualité et l'impulsion permanente de la direction.
L'audit à blanc
Il est réalisé en simulation de l'audit de certification, ce qui permet de repérer les écarts par rapport à la norme. Il est réalisé par des auditeurs extérieurs à l'entreprise.
L'audit de certification
Il est réalisé par les auditeurs de l'organisme de certification choisi par l'entreprise.
Facteurs influençant la durée du processus de certification
La durée totale du processus dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer :
— l'engagement de la direction. C'est sur elle que repose la responsabilité de la conduite de l'ensemble du processus, des arbitrages entre les contraintes de l'exploitation et celles de la démarche, de l'entraînement et de la motivation des équipes ;
— les moyens engagés, et en premier lieu les moyens humains, car la mise en place est d'abord une affaire de management avant d'être une affaire d'équipements. Dans ce domaine, il est important que le responsable assurance qualité dispose de l'autorité, des responsabilités et du temps suffisants, car c'est lui qui va animer et coordonner le travail du groupe de pilotage ;
— le modèle choisi : le modèle ISO 9000 version 2000.
— la taille de l'entreprise : sans qu'il y ait forcément une relation linéaire entre la taille et la durée ;
— l'existence d'une tradition écrite ;
1•1 Historique, concepts et vocabulaire de la qualité
1•1/1 Historique de la qualité
I - Introduction
Naissance de la notion de qualité
Essor de la qualité au XXe siècle
II - Avant la Seconde Guerre mondiale
Débuts de la maîtrise de la production
Travaux des pionniers de la qualité
Les 15 points de E. Deming
III - Le courant japonais
La révolution de la qualité au Japon
Rôle moteur de la JUSE dans la qualité
Personnages clés de la qualité au Japon
IV - Le courant « zéro défaut »
V - Le courant ISO (International Standard Organization)
Naissance du concept de système qualité
Principes de base de l'ISO
Chronologie des normes ISO 9000
1•1/2 Concepts et vocabulaire
Des concepts pour la mise en œuvre de système de management de la qualité
Les huit principes du management de la qualité
L'écoute client, premier principe du management de la qualité
Le leadership, deuxième principe du management de la qualité
L'implication du personnel, troisième principe du management de la qualité
L'approche processus, quatrième principe du management de la qualité
Le management par l'approche système, cinquième principe du management de la qualité
L'amélioration continue, sixième principe du management de la qualité
L'approche factuelle pour la prise de décision, septième principe du management de la qualité
Les relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs, huitième principe du management de la qualité
1•2 Qualité et certification
1•2/1 Les principales raisons de se faire certifier
1•2/2 Les grands types de certification
1•2/3 S'engager dans une démarche de certification
1•1 Historique, concepts et vocabulaire de la qualité
1•1/1 Historique de la qualité
I - Introduction
Naissance de la notion de qualité
D'après le dictionnaire Larousse, « qualité vient du latin qualitas; il signifie notamment : manière d'être, bonne ou mauvaise, de quelque chose, état caractéristique ; ou supériorité, excellence en quelque chose ».
Essor de la qualité au XXe siècle
Au XXe siècle, la qualité va connaître un grand développement et devenir, un ensemble de concepts, méthodes et outils.
On peut distinguer une période avant la Seconde Guerre mondiale, puis se développent plusieurs courants : le courant japonais, le courant « zéro défaut » de P.-B. Crosby et le courant ISO (International Standard Organization).

II - Avant la Seconde Guerre mondiale
Débuts de la maîtrise de la production
Avant la Seconde Guerre mondiale, Taylor énonce ses principes d'organisation. La production de masse se met en place aux États-Unis, notamment dans l'automobile, mais aussi dans les biens d'équipements ménagers. Dès ce moment naissent les préoccupations d'une maîtrise de la production et des caractéristiques des produits. Les efforts se concentrent sur le contrôle des produits en fin de fabrication pour trier les produits acceptables de ceux inacceptables, c'est-à-dire dont les caractéristiques sont hors des limites spécifiées.
Au Japon, ce courant prend sa source chez Toyota avec la figure de Ohno ; aux États-Unis avec Juran. Dans les années 30, la société Bell Telephone Laboratories est un centre de recherche et d'innovation dans le management et la production. C'est dans cette entreprise que sont nées les techniques d'enquêtes non directives, les théories de la motivation et qu'ont eu lieu les premiers développements de la sociologie du travail.
Travaux des pionniers de la qualité
En matière de qualité, trois figures fondatrices des théories de la qualité se sont rencontrées dans cette entreprise : le statisticien Shewhart, le professeur Deming et Juran.
• Shewhart s'intéresse non plus au contrôle des produits finis, mais à la maîtrise du processus. Il élabore les concepts et les outils de la maîtrise statistique des processus qui sont au cœur de toute démarche qualité, et publie le résultat de ses recherches en 1931.
• Demingintègre ces nouveaux concepts dans une théorie d'ensemble du management, synthétisée par ses fameux quatorze points.
• Juran, partant du contrôle qualité, élargit la démarche jusqu'au management de l'entreprise, essaie de rendre plus accessibles les méthodes statistiques et met aussi l'accent sur l'importance du facteur humain dans la qualité.
Ainsi, lorsque éclate le second conflit mondial, il existe aux États-Unis un premier ensemble de principes et de méthodes concernant la qualité. Pendant la guerre, Deming sera appelé par l'armée américaine pour aider à améliorer la qualité des armements.
Les 15 points de E. Deming
Ce texte est une traduction de J.-M. Gogue, issue de l'ouvrage Hors de la crise, Éd. Economica.
1/ Garder fermement le cap de la mission d'amélioration des produits et des services ; il s'agit de devenir compétitif, de rester présent sur le marché et d'assurer des emplois.
2/ Adopter la nouvelle philosophie. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère économique. Le management occidental doit s'éveiller à ce grand défi, apprendre ses responsabilités et conduire le changement d'une main sûre.
3/ Faire en sorte que la qualité des produits ne dépende pas des inspections. Construire la qualité le plus tôt possible au cours de la mise au point des produits pour ne plus avoir besoin de les inspecter massivement.
4/ Mettre un terme à la pratique des achats au plus bas prix. Réduire au contraire le prix de revient total en travaillant avec un seul fournisseur pour chaque article. Etablir des relations de confiance et de loyauté à long terme.
5/ Améliorer constamment tous les processus de planification, de production et de service. Améliorer la qualité et la productivité pour réduire indéfiniment le prix de revient.
6/ Etablir une éducation permanente sur le lieu de travail et instituer un programme énergique d'éducation permettant à chacun de s'améliorer.
7/ Développer le leadership. L'encadrement a pour but de donner au personnel toute l'aide nécessaire pour que les hommes et les machines fassent un meilleur travail. L'encadrement des cadres a besoin d'être remis à neuf, aussi bien que celui des ouvriers.
8/ Faire disparaître la crainte, de sorte que chacun puisse travailler efficacement pour la société.
9/ Renverser les barrières entre services. Les membres des services techniques, des services commerciaux et des services de production doivent travailler en équipe, pour prévoir les problèmes qui peuvent apparaître au cours de la réalisation et de l'utilisation des produits.
10/ Eliminer les exhortations et les slogans destinés aux ouvriers. Supprimer les objectifs tels que « zéro défaut », etc. Ces exhortations ne font que créer des relations conflictuelles, car les causes fondamentales de la mauvaise qualité et de la faible productivité appartiennent au système. Elles échappent complètement au pouvoir des ouvriers.
11/ Eliminer les quotas de production dans les ateliers. Leur substituer le leadership.
12/ Eliminer la direction par objectifs ainsi que toute forme de direction par les chiffres.
13/ Supprimer les obstacles qui privent les ouvriers de leur droit à la fierté du travail. Les chefs d'atelier doivent devenir responsables d'une qualité clairement mesurée.
14/ Supprimer les obstacles qui privent les ingénieurs et les cadres de leur droit à la fierté du travail. Cette action implique, l'abolition de la cotation du mérite et de la direction par objectifs.
15/ Mettre tout le personnel de l'entreprise au travail pour accomplir la transformation. La transformation est l'affaire de tous.
III - Le courant japonais
La révolution de la qualité au Japon
En 1945, les Japonais fondent deux organismes qui joueront un rôle déterminant pour le développement de la qualité : la Japan Union of Scientists and Engineers (JUSE) et le Keidanren, réunissant les P-DG des plus grandes entreprises. I. Ishikawa est nommé président du Keidanren, son fils K. Ishikawa président de la JUSE.
En 1950, Deming se rend au Japon pour une étude démographique. Les Japonais, ayant eu connaissance de ses travaux et de ceux de Shewhart, l'invitent à donner une série de conférences sur le contrôle qualité. Pendant huit jours il s'adresse aux plus grands patrons de l'économie japonaise de l'époque ; de ces jours date la révolution de la qualité au Japon.
Plus tard, en 1954, la JUSE invite Juran, qui s'adresse aussi aux plus grands patrons. Comme il l'écrivait lui-même dans la Harvard Business Review (juillet-août 1993) : « En 1954, j'ai fait aux Japonais les mêmes cours sur la qualité qu'ici (aux États-Unis), mais au Japon ce sont les P-DG qui écoutaient. » Cette particularité permit aux Japonais d'intégrer totalement la qualité dans le management général de l'entreprise alors qu'en Occident elle continuait d'être considérée comme une activité technique liée à la production et réservée à des spécialistes.
Rôle moteur de la JUSE dans la qualité
La JUSE lance ensuite un vaste ensemble d'actions de vulgarisation et de formation à l'intention des patrons, ingénieurs et cadres : édition d'une revue, cours à la radio pour les agents de maîtrise, et une gamme de séminaires de formation de cinq à douze jours, suivis aussi bien par les hauts dirigeants que par les ingénieurs et les cadres. Viendront ensuite des actions visant les ouvriers avec la création d'une revue et surtout des « cercles de qualité » qui seront plus de 100 000 en 1980.
Personnages clés de la qualité au Japon
Parmi les personnages qui ont joué un rôle important dans la diffusion et l'application des concepts et méthodes de la qualité, citons K. Ishikawa ( Le fils) et Tagushi.
K. Ishikawaa formalisé et vulgarisé les outils de la qualité, et plus tard développé les cercles de qualité. Ceux-ci, arrivant sur un terrain préparé de longue date, seront un succès, alors qu'en Europe, les tentatives d'implantation des cercles de qualité sur un terrain non préparé se solderont souvent par des échecs.
G. Tagushi a décrit et calculé les liaisons entre la qualité et la rentabilité par sa fonction de perte ; il a aussi développé une approche particulière des « plans d'expérience » qui permet d'optimiser les tests à réaliser pour obtenir les informations nécessaires à la maîtrise d'un système.
IV - Le courant « zéro défaut »
Ce courant s'est développé aux États-Unis dans les années 60 sous l'impulsion de P.-B. Crosby, responsable qualité de la compagnie ITT. Il a publié sa théorie et ses expériences dans ses ouvrages Quality is free (La qualité est gratuite) et Quality without tears (La qualité sans larmes). La qualité est pour lui surtout une affaire de management général de l'entreprise et, de ce fait, doit être déterminée et conduite par les dirigeants. Elle ne peut se limiter aux unités de production. Pour intéresser les équipes de direction, il a été amené à mettre l'accent sur les conséquences économiques de la non-qualité pour l'entreprise. Il a ainsi développé une théorie des coûts de la qualité sous un double éclairage :
— les coûts nécessaires pour obtenir la qualité requise ;
— les coûts résultant de la non-qualité. Ces derniers étant très largement supérieurs aux premiers, au moins pour une entreprise qui démarre dans une démarche qualité, il en résulte que la qualité est « gratuite ».
V - Le courant ISO (International Standard Organization)
Naissance du concept de système qualité
Ce courant prend sa source dans les principes et les méthodes d'assurance qualité de l'OTAN appelée Assurance Quality Program (AQAP). L'objectif est d'assurer la qualité, c'est-à-dire de faire en sorte que les produits fournis seront conformes aux exigences de l'OTAN. Pour l'atteindre, l'idée de base consiste à demander au fournisseur de mettre en place une certaine organisation, dénommée « système qualité », dont les exigences sont déterminées par l'OTAN. Des audits de cette organisation seront faits chez le fournisseur par des auditeurs de l'OTAN pour vérifier la mise en place effective des règles. On voit donc que l'on se situe dans une relation entre deux partenaires : un client et un fournisseur ; et le client vérifie chez son fournisseur la mise en place effective des règles d'assurance qualité qu'il a définies.
Ce type de démarche est ensuite adopté par d'autres entreprises dans d'autres secteurs. L'aéronautique en France met au point ses normes de système qualité pour ses fournisseurs (norme RGAéro40), la défense nationale développe ses « règlements d'assurance qualité » RAQ 1, 2 et 3, l'automobile fait de même et chaque constructeur édicte ainsi ses propres règles vis-à-vis de ses fournisseurs.
Principes de base de l'ISO
L'International Standard Organization (ISO) a été créée en 1947 avec la mission de favoriser le développement de la normalisation pour faciliter les échanges entre pays. C'est une fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation. En France, il s'agit de l'Association française de normalisation (AFNOR), créée en 1926. Au niveau européen, un Comité européen de normalisation (CEN) a été créé en 1961. Au sein de l'ISO, le Comité technique ISO/TC 176 est chargé des normes ISO 9000.
L'idée principale était de mettre au point un ensemble de normes de système qualité qui puisse s'appliquer à toutes les entreprises dans tous les secteurs d'activité et qui remplace à terme les normes particulières à tel secteur ou telle entreprise. Une telle simplification ferait économiser du temps et de l'argent tant aux fournisseurs soumis à de nombreux audits qu'aux clients devant réaliser ces audits. Dans cette nouvelle organisation, la vérification de la mise en place du système qualité selon la norme est faite non plus par le client, mais par un organisme tiers, dûment accrédité. Cette vérification donne lieu à l'attribution d'un certificat qui, comme un diplôme, est accepté sur le marché. On passe ainsi d'une relation bipartite - entre un client et un fournisseur - à une relation tripartite, entre un client, un fournisseur et un organisme certificateur.
Chronologie des normes ISO 9000
En 1987, la première version des normes de système qualité portant des numéros de série 9000 est publiée.
En 1992, la Communauté européenne adopte les normes ISO 9000 comme normes qualité officielles. Dès lors, le mouvement d'adoption de ces normes par les entreprises s'amplifie de façon exponentielle.
En 1994, une deuxième version des normes ISO 9000 est publiée.
Enfin, la fin de l'année 2000 voit la publication de la troisième version des normes ISO 9000. Cette dernière version marque une rupture nette avec les deux précédentes, en mettant, notamment, l'accent sur les huit principes suivants de management de la qualité :
— écoute client ;
— leadership ;
— implication du personnel ;
— approche processus ;
— management par l'approche système ;
— amélioration continue ;
— approche factuelle pour la prise de décision ;
— relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs.
1•1/2 Concepts et vocabulaire
Des concepts pour la mise en œuvre de système de management de la qualité
La mise en œuvre de système de management de la qualité se fonde sur un ensemble de concepts et de définitions, qui sont définis dans les normes ISO 9000
L'écoute client, premier principe du management de la qualité
Ce principe rappelle qu'un organisme dépend d'abord de ses clients, qui sont, en dernier ressort, les juges de la qualité du produit. Le client est donc la première partie intéressée à qui s'adresse le système qualité. D'autres parties peuvent être intéressées, telles que le personnel, les propriétaires, les actionnaires, la société, la communauté et le public.
L'écoute client suppose que l'organisme mette en place des dispositions pour écouter le client. Cela concerne, bien sûr, les fonctions marketing et commerciales, mais aussi les fonctions de type SAV, et plus généralement toutes les fonctions de l'entreprise. En terme de moyens, on trouvera toutes les variétés d'études marketing, de satisfaction client, ainsi que tous les rapports de non-conformités et des réclamations clients.
Ce principe renvoie à la responsabilité de la direction de l'organisme, entendue comme les principaux dirigeants. La mise en œuvre d'un système de management de la qualité étant d'abord une démarche de management, les dirigeants en sont l'élément moteur essentiel. Ils définissent la politique, notamment qualité, et les objectifs correspondants. Ils créent un environnement favorable à l'implication de tout le personnel de l'organisme, afin qu'il assimile et mette en œuvre les principes qualité. Ils s'engagent personnellement et de manière exemplaire dans la démarche.
L'implication du personnel, troisième principe du management de la qualité
Si l'impulsion de la direction est essentielle, elle ne peut s'appliquer dans les faits que par le personnel. La qualité étant une chaîne, tous ses maillons doivent agir en cohérence. Les actions de la direction doivent aboutir à ce que chacun se sente concerné par la qualité, à la fois en esprit et en pratique. Cette motivation doit concerner l'application des procédures et autres modes opératoires, mais aussi déboucher sur des propositions d'amélioration. Il faut aussi prendre en compte les besoins en formation, l'évaluation des compétences et leur évolution. La direction doit aussi prévoir les moyens pour un dialogue social et une écoute des besoins.
L'approche processus, quatrième principe du management de la qualité
Les processus sont les moyens opérationnels de fonctionnement de l'organisme. Toute activité qui transforme des éléments d'entrée en éléments de sortie peut être considérée en termes de processus (par exemple, un architecte qui reçoit un cahier des charges pour une maison et le transforme en plan met en œuvre un processus de conception). L'approche processus permet d'avoir une vision transversale de l'organisme et de mieux percevoir les relations avec la satisfaction du client. Les processus de l'organisme sont en général représentés sous la forme d'un diagramme ou d'une carte.
La direction doit s'assurer que :
— les processus sont identifiés ;
— les ressources sont prévues, fournies et mises en œuvre ;
— les responsabilités sont définies ;
— les moyens de maîtrise sont définis et mis en œuvre ;
— l'efficacité est mesurée ;
— les risques sont identifiés.
On distingue généralement trois types de processus :
— les processus de pilotage, tels que la planification de la qualité ;
— les processus opérationnels ou de réalisation des produits, tels que la conception, la fabrication ;
— les processus supports, tels que l'informatique ou les ressources humaines.
Le management par l'approche système, cinquième principe du management de la qualité
Un organisme consiste en un ensemble de processus reliés entre eux et en interaction. Les sorties d'un processus servent d'entrée à un ou plusieurs autres ; les performances d'un processus influent sur celles d'un ou plusieurs autres. Il y a des processus plus ou moins critiques par rapport au produit fourni au client.
L'approche système consiste à gérer l'ensemble des processus d'un organisme comme un tout et de façon dynamique, pour obtenir les résultats prévus (notion d'efficacité), notamment atteindre les objectifs qualité, en utilisant les ressources de façon optimale (notion d'efficience).
L'amélioration continue, sixième principe du management de la qualité
Tout système est perfectible, notamment en matière d'efficacité et d'efficience ; en outre, l'environnement d'un organisme évolue en permanence : besoins et attentes des clients, concurrence, technologie, lois et règlements, etc. C'est pourquoi l'amélioration continue fait partie des objectifs permanents d'un système de management de la qualité.
L'organisme pourra utiliser le principe du cycle d'amélioration continue de Deming ou cycle PDCA :
— Plan : prévoir, faire des hypothèses ;
— Do : réaliser le plan prévu, l'expérience ;
— Check : mesurer, évaluer les résultats par rapport au plan, aux hypothèses ;
— Act : étendre l'action ou modifier le plan, les hypothèses.
Il faut aussi prendre en compte l'implication du personnel pour l'amélioration continue, que ce soit au niveau des constatations, des propositions, de la participation à des groupes d'action ou autres.
L'approche factuelle pour la prise de décision, septième principe du management de la qualité
Ce principe, en liaison avec le précédent, rappelle que les décisions doivent être fondées sur des éléments factuels. Cependant, comme le font remarquer les scientifiques, il n'existe pas de fait a priori, il est donc nécessaire de concevoir et d'organiser le recueil des faits dans l'organisme, en définissant ce qui doit être mesuré, évalué, observé et les méthodes associées. Ensuite, un ensemble de faits, de données, ne constitue pas plus une théorie, une conclusion, qu'un tas de pierres ne constitue une maison ; il faut donc interpréter ces faits, afin d'en tirer des conclusions et des décisions.
Les relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs, huitième principe du management de la qualité
Dans la mise en œuvre des processus, l'organisme fait souvent appel à des partenaires extérieurs, notamment des fournisseurs. Il est important que les relations avec ceux-ci soient établies de manière à maîtriser la qualité et que ces relations profitent aux deux partenaires.
1•2 Qualité et certification
1•2/1 Les principales raisons de se faire certifier
Conformité d'un système qualité à la norme
Les normes d'assurance qualité ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 version 1994 précisent, dans l'exposé du domaine d'application, que « les exigences spécifiées visent en premier lieu la satisfaction du client par la prévention des non-conformités ». Ainsi, les auteurs des normes affirment clairement les relations entre la démarche qualité et la démarche de certification. S'engager dans une démarche de certification est une des voies de développement d'une démarche qualité dans une entreprise. L'obtention du certificat signifie que l'entreprise a mis en place un système qualité conforme à la norme. Le certificat est un signe de reconnaissance comme un diplôme. Il aide l'entreprise à développer sa notoriété et ses parts de marché. Mais l'obtention du certificat n'est qu'une étape dans la démarche qualité, et l'entreprise doit poursuivre sa démarche.
Développement à l'échelle mondiale de la certification
La certification est un phénomène récent qui connaît une accélération depuis 1992. La première édition des normes ISO 9000 date de 1987. Une deuxième version est sortie en 1994 et une troisième fin 2000. Les entreprises ne se sont pas précipitées pour appliquer ces normes qui, rappelons-le, sont volontaristes. Les Anglais ont été les pionniers dans l'application de l'ISO. Un tournant a eu lieu en 1992 lorsque la Communauté européenne a adopté les normes de la famille ISO 9000 comme normes européennes de qualité. Dès ce moment, les pays extérieurs à l'Union européenne, États-Unis en tête, se sont convaincus de la nécessité de se faire certifier pour pouvoir exporter dans l'Union européenne. Les pays de l'Union européenne ont fait de même pour leurs relations commerciales. On voit donc à partir de 1992 une accélération de la mise en place de l'ISO par les entreprises. En 1992, on comptait en France 500 certificats ; plus de 4 000 fin 1995 et plus de 19 000 fin 1999.
Motivations commerciales et internes des entreprises en faveur de la certification
Les motivations principales sont d'ordre commercial, au sens large. Elles se manifestent surtout par :
• la demande des clients ; en effet, de plus en plus d'entreprises demandent à leurs fournisseurs d'être certifiés. C'était le cas, avant l'ISO, dans des secteurs comme l'aéronautique, l'automobile, la défense. Aujourd'hui, ces mêmes secteurs commencent à reconnaître la valeur du système ISO et étudient la possibilité d'abandonner leur propre système au profit de celui de l'ISO. Mais dans beaucoup d'autres secteurs, y compris les administrations, les clients prennent la certification comme un critère de sélection de leurs fournisseurs. En outre, la certification fait « boule de neige ». En effet, les entreprises certifiées, pour satisfaire aux exigences du chapitre Achats de la norme, ont tendance à demander à leurs sous-contractants (fournisseurs) d'être certifiés. Ce phénomène est illustré par la procédure de sélection des fournisseurs utilisée par un grand distributeur.
• la concurrence ; lorsque dans un secteur économique une première entreprise, souvent un des leaders, se fait certifier, les autres doivent le faire aussi sous peine de lui laisser un avantage concurrentiel déterminant.
Les motivations internes sont les directives de groupe ou la volonté d'une direction de mobiliser son entreprise sur un projet.
1•2/2 Les grands types de certification
1•2/2.1 Articulation des différents types de certification
On distingue trois grands types de certification : la certification de produit, de personnel et de système, comme on peut le voir sur le schéma suivant (cf. Fig. 1).

Fig. 1 — Les différents types de certification.
La certification de produit
Elle concerne le produit lui-même. Par « produit », il faut entendre produit matériel et/ou immatériel ou service. Autrement dit, la certification de service se range dans le même cadre que la certification de produit. Elle atteste que le produit ou le service sont conformes à certaines caractéristiques définies dans un référentiel, qui peut être une norme. Les caractéristiques peuvent être de différentes natures, par exemple : longueur, poids, température, couleur, épaisseur, goût, matériaux, délai, performance, etc.
Cette certification prend en compte les contrôles de conformité effectués par l'entreprise et ceux réalisés par l'organisme certificateur.
Selon le type de produit, le cadre de la certification varie. C'est ainsi qu'il existe un cadre pour les produits et services industriels, un autre pour les produits agricoles et alimentaires, par exemple. De même, les médicaments sont soumis à un cadre spécifique.
La certification de personnel ou de métier
Elle concerne une personne. Elle atteste que telle personne a les compétences et le savoir-faire correspondant aux spécifications d'un métier, ou « règles de l'art », ou à des normes. Par exemple : expert-comptable, soudeur, chauffeur de poids lourds. Le compagnonnage est un des exemples les plus anciens. Dans le domaine de la qualité, il existe la certification d'auditeurs qualité tierce partie, conformément aux normes ISO 10011.
La certification de système
Elle concerne l'organisation d'une entité, entreprise ou autre. Elle comprend plusieurs systèmes tels que les systèmes comptable, informatique, qualité. Les normes ISO 9000 appartiennent au type des normes système. La certification de système atteste que l'organisme certifié a mis en place un système qualité conforme à une des trois normes ISO 9001, ISO 9002, ISO 9003. On rattache à ce type de certification la certification de processus.
Ces différentes certifications ne s'excluent pas les unes les autres ; au contraire, elles sont complémentaires et souvent concomitantes. Par exemple, une entreprise produit des flexibles de gaz conformes à la norme NF et met en place un système qualité selon la norme ISO 9002 ; elle emploie aussi des personnels qualifiés. La certification produit donne au client une garantie sur la conformité du produit à des caractéristiques et des performances, la certification système lui confirme que le fournisseur est capable de le produire avec cette qualité constante.
Tab. 1 — Tableau synoptique des différents types de certification et du résultat attendu pour le client utilisateur
| Composantes de l'entreprise | ||
Organisation | Produits et services | Personnels | |
Type de normalisation certification | Entreprise ou système de management | Produits/services | Personnel |
Type de référentiel (normes ou autres) | Normes de système qualité, série ISO 9000 Référentiels spécifiques (exemple : EAQF ou QS 9000 ou TS 16949 pour l'automobile) Norme de système environnemental ISO 14001 | Normes NF produits ou services (exemple : norme NF saumon fumé, NF déménageurs) Référentiels1) spécifiques : - soit à une entreprise : (exemples : charte qualité EDF, Générale des Eaux) - soit à une profession : (exemple : charte qualité Syndicat vente par correspondance) | Normes ISO 10011 pour les auditeurs qualité tierce partie Autres cadres spécifiques de métier (exemple : experts-comptables…) |
Résultat pour le client utilisateur | Confiance a priori dans la capacité de mise en œuvre de moyens internes, maîtrisés par une organisation performante identifiée | Garantie de conformité par rapport à un cahier des charges | Assurance du savoir-faire grâce à la caractérisation des connaissances et des compétences de l'entreprise (et/ou des personnels qui la composent), et de sa capacité à les mettre en œuvre pour des missions déterminées |
1) « Le référentiel est un document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un produit ou un service et les modalités du contrôle de la conformité du produit ou du service à ces caractéristiques » | |||
III - Architecture générale du dispositif
Principales étapes du dispositif français de certification
Les premières bases du dispositif français de certification des produits et des services ont été jetées en 1960, et le système a été parachevé par le décret du 30 mars 1995.
1960 : une loi d'orientation agricole crée le « label rouge », marque collective destinée à attester la qualité des produits agricoles et alimentaires.
1978 : la « loi Scrivener » crée les certificats de qualification des produits industriels et des biens d'équipements. La marque NF de l'AFNOR prend son essor.
1980 : cahier des charges de l'agriculture biologique.
1990 : certification de conformité des produits alimentaires ; création de la marque NF-agroalimentaire.
1994 :
— modification du Code de la consommation pour rendre le système compatible avec ceux des autres payés européens ;
— loi du 3 janvier permettant une reconnaissance au niveau européen des produits bénéficiant d'un « label rouge » ou d'une « certification de conformité » ;
— loi du 3 juin étendant la certification aux services ; l'AFNOR lance la marque NF-services ;
— création du COFRAC, Comité français d'accréditation.
1995 : décret d'application de la loi Algérienne d’accréditation 20002 du 3 juin 1994.
Rôle de la DGCCRF dans la certification
C'est la Direction générale de la concurrence, de la Qualité et de la répression des fraudes (DGCQRF) qui est garante du bon fonctionnement du système :
— elle contribue à l'élaboration des textes ;
— elle est présente dans toutes les instances créées pour agréer, homologuer ou reconnaître la validité d'une certification (par exemple : IANOR,CNA , COFRAC) ;
1•1 Historique, concepts et vocabulaire de la qualité
1•1/1 Historique de la qualité
I - Introduction
Naissance de la notion de qualité
Essor de la qualité au XXe siècle
II - Avant la Seconde Guerre mondiale
Débuts de la maîtrise de la production
Travaux des pionniers de la qualité
Les 15 points de E. Deming
III - Le courant japonais
La révolution de la qualité au Japon
Rôle moteur de la JUSE dans la qualité
Personnages clés de la qualité au Japon
IV - Le courant « zéro défaut »
V - Le courant ISO (International Standard Organization)
Naissance du concept de système qualité
Principes de base de l'ISO
Chronologie des normes ISO 9000
1•1/2 Concepts et vocabulaire
Des concepts pour la mise en œuvre de système de management de la qualité
Les huit principes du management de la qualité
L'écoute client, premier principe du management de la qualité
Le leadership, deuxième principe du management de la qualité
L'implication du personnel, troisième principe du management de la qualité
L'approche processus, quatrième principe du management de la qualité
Le management par l'approche système, cinquième principe du management de la qualité
L'amélioration continue, sixième principe du management de la qualité
L'approche factuelle pour la prise de décision, septième principe du management de la qualité
Les relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs, huitième principe du management de la qualité
1•2 Qualité et certification
1•2/1 Les principales raisons de se faire certifier
1•2/2 Les grands types de certification
1•2/3 S'engager dans une démarche de certification
1•1 Historique, concepts et vocabulaire de la qualité
1•1/1 Historique de la qualité
I - Introduction
Naissance de la notion de qualité
D'après le dictionnaire Larousse, « qualité vient du latin qualitas; il signifie notamment : manière d'être, bonne ou mauvaise, de quelque chose, état caractéristique ; ou supériorité, excellence en quelque chose ».
Essor de la qualité au XXe siècle
Au XXe siècle, la qualité va connaître un grand développement et devenir, un ensemble de concepts, méthodes et outils.
On peut distinguer une période avant la Seconde Guerre mondiale, puis se développent plusieurs courants : le courant japonais, le courant « zéro défaut » de P.-B. Crosby et le courant ISO (International Standard Organization).

II - Avant la Seconde Guerre mondiale
Débuts de la maîtrise de la production
Avant la Seconde Guerre mondiale, Taylor énonce ses principes d'organisation. La production de masse se met en place aux États-Unis, notamment dans l'automobile, mais aussi dans les biens d'équipements ménagers. Dès ce moment naissent les préoccupations d'une maîtrise de la production et des caractéristiques des produits. Les efforts se concentrent sur le contrôle des produits en fin de fabrication pour trier les produits acceptables de ceux inacceptables, c'est-à-dire dont les caractéristiques sont hors des limites spécifiées.
Au Japon, ce courant prend sa source chez Toyota avec la figure de Ohno ; aux États-Unis avec Juran. Dans les années 30, la société Bell Telephone Laboratories est un centre de recherche et d'innovation dans le management et la production. C'est dans cette entreprise que sont nées les techniques d'enquêtes non directives, les théories de la motivation et qu'ont eu lieu les premiers développements de la sociologie du travail.
Travaux des pionniers de la qualité
En matière de qualité, trois figures fondatrices des théories de la qualité se sont rencontrées dans cette entreprise : le statisticien Shewhart, le professeur Deming et Juran.
• Shewhart s'intéresse non plus au contrôle des produits finis, mais à la maîtrise du processus. Il élabore les concepts et les outils de la maîtrise statistique des processus qui sont au cœur de toute démarche qualité, et publie le résultat de ses recherches en 1931.
• Demingintègre ces nouveaux concepts dans une théorie d'ensemble du management, synthétisée par ses fameux quatorze points.
• Juran, partant du contrôle qualité, élargit la démarche jusqu'au management de l'entreprise, essaie de rendre plus accessibles les méthodes statistiques et met aussi l'accent sur l'importance du facteur humain dans la qualité.
Ainsi, lorsque éclate le second conflit mondial, il existe aux États-Unis un premier ensemble de principes et de méthodes concernant la qualité. Pendant la guerre, Deming sera appelé par l'armée américaine pour aider à améliorer la qualité des armements.
Les 15 points de E. Deming
Ce texte est une traduction de J.-M. Gogue, issue de l'ouvrage Hors de la crise, Éd. Economica.
1/ Garder fermement le cap de la mission d'amélioration des produits et des services ; il s'agit de devenir compétitif, de rester présent sur le marché et d'assurer des emplois.
2/ Adopter la nouvelle philosophie. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère économique. Le management occidental doit s'éveiller à ce grand défi, apprendre ses responsabilités et conduire le changement d'une main sûre.
3/ Faire en sorte que la qualité des produits ne dépende pas des inspections. Construire la qualité le plus tôt possible au cours de la mise au point des produits pour ne plus avoir besoin de les inspecter massivement.
4/ Mettre un terme à la pratique des achats au plus bas prix. Réduire au contraire le prix de revient total en travaillant avec un seul fournisseur pour chaque article. Etablir des relations de confiance et de loyauté à long terme.
5/ Améliorer constamment tous les processus de planification, de production et de service. Améliorer la qualité et la productivité pour réduire indéfiniment le prix de revient.
6/ Etablir une éducation permanente sur le lieu de travail et instituer un programme énergique d'éducation permettant à chacun de s'améliorer.
7/ Développer le leadership. L'encadrement a pour but de donner au personnel toute l'aide nécessaire pour que les hommes et les machines fassent un meilleur travail. L'encadrement des cadres a besoin d'être remis à neuf, aussi bien que celui des ouvriers.
8/ Faire disparaître la crainte, de sorte que chacun puisse travailler efficacement pour la société.
9/ Renverser les barrières entre services. Les membres des services techniques, des services commerciaux et des services de production doivent travailler en équipe, pour prévoir les problèmes qui peuvent apparaître au cours de la réalisation et de l'utilisation des produits.
10/ Eliminer les exhortations et les slogans destinés aux ouvriers. Supprimer les objectifs tels que « zéro défaut », etc. Ces exhortations ne font que créer des relations conflictuelles, car les causes fondamentales de la mauvaise qualité et de la faible productivité appartiennent au système. Elles échappent complètement au pouvoir des ouvriers.
11/ Eliminer les quotas de production dans les ateliers. Leur substituer le leadership.
12/ Eliminer la direction par objectifs ainsi que toute forme de direction par les chiffres.
13/ Supprimer les obstacles qui privent les ouvriers de leur droit à la fierté du travail. Les chefs d'atelier doivent devenir responsables d'une qualité clairement mesurée.
14/ Supprimer les obstacles qui privent les ingénieurs et les cadres de leur droit à la fierté du travail. Cette action implique, l'abolition de la cotation du mérite et de la direction par objectifs.
15/ Mettre tout le personnel de l'entreprise au travail pour accomplir la transformation. La transformation est l'affaire de tous.
III - Le courant japonais
La révolution de la qualité au Japon
En 1945, les Japonais fondent deux organismes qui joueront un rôle déterminant pour le développement de la qualité : la Japan Union of Scientists and Engineers (JUSE) et le Keidanren, réunissant les P-DG des plus grandes entreprises. I. Ishikawa est nommé président du Keidanren, son fils K. Ishikawa président de la JUSE.
En 1950, Deming se rend au Japon pour une étude démographique. Les Japonais, ayant eu connaissance de ses travaux et de ceux de Shewhart, l'invitent à donner une série de conférences sur le contrôle qualité. Pendant huit jours il s'adresse aux plus grands patrons de l'économie japonaise de l'époque ; de ces jours date la révolution de la qualité au Japon.
Plus tard, en 1954, la JUSE invite Juran, qui s'adresse aussi aux plus grands patrons. Comme il l'écrivait lui-même dans la Harvard Business Review (juillet-août 1993) : « En 1954, j'ai fait aux Japonais les mêmes cours sur la qualité qu'ici (aux États-Unis), mais au Japon ce sont les P-DG qui écoutaient. » Cette particularité permit aux Japonais d'intégrer totalement la qualité dans le management général de l'entreprise alors qu'en Occident elle continuait d'être considérée comme une activité technique liée à la production et réservée à des spécialistes.
Rôle moteur de la JUSE dans la qualité
La JUSE lance ensuite un vaste ensemble d'actions de vulgarisation et de formation à l'intention des patrons, ingénieurs et cadres : édition d'une revue, cours à la radio pour les agents de maîtrise, et une gamme de séminaires de formation de cinq à douze jours, suivis aussi bien par les hauts dirigeants que par les ingénieurs et les cadres. Viendront ensuite des actions visant les ouvriers avec la création d'une revue et surtout des « cercles de qualité » qui seront plus de 100 000 en 1980.
Personnages clés de la qualité au Japon
Parmi les personnages qui ont joué un rôle important dans la diffusion et l'application des concepts et méthodes de la qualité, citons K. Ishikawa ( Le fils) et Tagushi.
K. Ishikawaa formalisé et vulgarisé les outils de la qualité, et plus tard développé les cercles de qualité. Ceux-ci, arrivant sur un terrain préparé de longue date, seront un succès, alors qu'en Europe, les tentatives d'implantation des cercles de qualité sur un terrain non préparé se solderont souvent par des échecs.
G. Tagushi a décrit et calculé les liaisons entre la qualité et la rentabilité par sa fonction de perte ; il a aussi développé une approche particulière des « plans d'expérience » qui permet d'optimiser les tests à réaliser pour obtenir les informations nécessaires à la maîtrise d'un système.
IV - Le courant « zéro défaut »
Ce courant s'est développé aux États-Unis dans les années 60 sous l'impulsion de P.-B. Crosby, responsable qualité de la compagnie ITT. Il a publié sa théorie et ses expériences dans ses ouvrages Quality is free (La qualité est gratuite) et Quality without tears (La qualité sans larmes). La qualité est pour lui surtout une affaire de management général de l'entreprise et, de ce fait, doit être déterminée et conduite par les dirigeants. Elle ne peut se limiter aux unités de production. Pour intéresser les équipes de direction, il a été amené à mettre l'accent sur les conséquences économiques de la non-qualité pour l'entreprise. Il a ainsi développé une théorie des coûts de la qualité sous un double éclairage :
— les coûts nécessaires pour obtenir la qualité requise ;
— les coûts résultant de la non-qualité. Ces derniers étant très largement supérieurs aux premiers, au moins pour une entreprise qui démarre dans une démarche qualité, il en résulte que la qualité est « gratuite ».
V - Le courant ISO (International Standard Organization)
Naissance du concept de système qualité
Ce courant prend sa source dans les principes et les méthodes d'assurance qualité de l'OTAN appelée Assurance Quality Program (AQAP). L'objectif est d'assurer la qualité, c'est-à-dire de faire en sorte que les produits fournis seront conformes aux exigences de l'OTAN. Pour l'atteindre, l'idée de base consiste à demander au fournisseur de mettre en place une certaine organisation, dénommée « système qualité », dont les exigences sont déterminées par l'OTAN. Des audits de cette organisation seront faits chez le fournisseur par des auditeurs de l'OTAN pour vérifier la mise en place effective des règles. On voit donc que l'on se situe dans une relation entre deux partenaires : un client et un fournisseur ; et le client vérifie chez son fournisseur la mise en place effective des règles d'assurance qualité qu'il a définies.
Ce type de démarche est ensuite adopté par d'autres entreprises dans d'autres secteurs. L'aéronautique en France met au point ses normes de système qualité pour ses fournisseurs (norme RGAéro40), la défense nationale développe ses « règlements d'assurance qualité » RAQ 1, 2 et 3, l'automobile fait de même et chaque constructeur édicte ainsi ses propres règles vis-à-vis de ses fournisseurs.
Principes de base de l'ISO
L'International Standard Organization (ISO) a été créée en 1947 avec la mission de favoriser le développement de la normalisation pour faciliter les échanges entre pays. C'est une fédération mondiale d'organismes nationaux de normalisation. En France, il s'agit de l'Association française de normalisation (AFNOR), créée en 1926. Au niveau européen, un Comité européen de normalisation (CEN) a été créé en 1961. Au sein de l'ISO, le Comité technique ISO/TC 176 est chargé des normes ISO 9000.
L'idée principale était de mettre au point un ensemble de normes de système qualité qui puisse s'appliquer à toutes les entreprises dans tous les secteurs d'activité et qui remplace à terme les normes particulières à tel secteur ou telle entreprise. Une telle simplification ferait économiser du temps et de l'argent tant aux fournisseurs soumis à de nombreux audits qu'aux clients devant réaliser ces audits. Dans cette nouvelle organisation, la vérification de la mise en place du système qualité selon la norme est faite non plus par le client, mais par un organisme tiers, dûment accrédité. Cette vérification donne lieu à l'attribution d'un certificat qui, comme un diplôme, est accepté sur le marché. On passe ainsi d'une relation bipartite - entre un client et un fournisseur - à une relation tripartite, entre un client, un fournisseur et un organisme certificateur.
Chronologie des normes ISO 9000
En 1987, la première version des normes de système qualité portant des numéros de série 9000 est publiée.
En 1992, la Communauté européenne adopte les normes ISO 9000 comme normes qualité officielles. Dès lors, le mouvement d'adoption de ces normes par les entreprises s'amplifie de façon exponentielle.
En 1994, une deuxième version des normes ISO 9000 est publiée.
Enfin, la fin de l'année 2000 voit la publication de la troisième version des normes ISO 9000. Cette dernière version marque une rupture nette avec les deux précédentes, en mettant, notamment, l'accent sur les huit principes suivants de management de la qualité :
— écoute client ;
— leadership ;
— implication du personnel ;
— approche processus ;
— management par l'approche système ;
— amélioration continue ;
— approche factuelle pour la prise de décision ;
— relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs.
1•1/2 Concepts et vocabulaire
Des concepts pour la mise en œuvre de système de management de la qualité
La mise en œuvre de système de management de la qualité se fonde sur un ensemble de concepts et de définitions, qui sont définis dans les normes ISO 9000
L'écoute client, premier principe du management de la qualité
Ce principe rappelle qu'un organisme dépend d'abord de ses clients, qui sont, en dernier ressort, les juges de la qualité du produit. Le client est donc la première partie intéressée à qui s'adresse le système qualité. D'autres parties peuvent être intéressées, telles que le personnel, les propriétaires, les actionnaires, la société, la communauté et le public.
L'écoute client suppose que l'organisme mette en place des dispositions pour écouter le client. Cela concerne, bien sûr, les fonctions marketing et commerciales, mais aussi les fonctions de type SAV, et plus généralement toutes les fonctions de l'entreprise. En terme de moyens, on trouvera toutes les variétés d'études marketing, de satisfaction client, ainsi que tous les rapports de non-conformités et des réclamations clients.
le 18/12/05
Problèmes d’Affectation
I/ Introduction – Problématique
II/ Présentation d’un Cas & sa Modélisation
III/ Résolution du Cas : Algorithme Hongrois
IV/ Etude de Cas
I/ Introduction – Problématique
Remarque :
Même fondement que la méthode des Transports
Quelle est la meilleur manière d’affecter les ressources d’une entreprise (qu’importe leurs origines )
Les problèmes d’affectation sont également des application de la théorie des graphes
( c’est le théorème de Ford- Fulkeson).
En fait , le problème d’affectation se présente comme un cas particulier du problème de transport .
La problématique du problème d’affectations se présente comme suit :
- On dispose d’un certain nombres de facteurs de production : i=1 à m
- On dispose aussi d’un certain nombre de postes de travail : j=1 à n
et le problème consiste à affecter les <m> ressources à <n> emplois de la manière la plus productive possible (au moindre coûts ) ainsi le problème d’affectation peut être traité comme un Cas particulier du problème de transport avec la minimisation des coûts d’affectation, avec la formalisation suivante .
fe min : ?i ? jcij Xij
?i xij= 1
? j Xij=1
Xij = 1ou 0
II/ Présentation d’un Cas & sa Modélisation
Exercice :
Une administration cherche à affecter 5 personnes à 5 postes de travail pour ce faire,elle établi la matrice des coûts suivante :
![]()
| a | b | c | d | e |
A | 17.5 | 15 | 9 | 5.5 | 12 |
B | 16 | 16.5 | 10.5 | 5 | 10.5 |
C | 12 | 15.5 | 14.5 | 11 | 5.5 |
D | 4.5 | 8 | 14 | 17.5 | 13 |
E | 13 | 9.5 | 8.5 | 12 | 17.5 |
La modélisation d’un problème d’affectation consiste à élaborer une matrice des coûts avec des lignes et des colonnes qui représentent les ressources à affecter et les emplois d’affectation
Pour que ce type de problème puisse être résolu par la méthode d’affectation, il faut que les deux(02) conditions suivantes soient satisfaites .
1/ nombre de postes = nombre de personnes m=n
quand m = n , supérieur ou inférieur , il y a lieu de créer des ressources ou des emplois fictifs (lignes ou colonnes) avec des coûts appropriés.
2/ quand la matrice de départ (initiale) est une matrice de satisfaction ou de bénéfice à maximiser, il y a lieu de la transformer en une matrice de minimisation en utilisant la technique du majorant .
III/ Résolution du Cas : Algorithme Hongrois
Est appelé ainsi en hommage à deux mathématiciens Hongrois qui en ont conçu la théorie théorème de KÖNIG
* tout problème d’affectation se résume ainsi sous la forme d’un tableau matriciel dans lequel il faut choisir un élément et un seul par ligne et par colonne en vu d’obtenir une somme globale minimale .
l’Algorithme se divise en 5 phases .
1/ Obtention du Zéro (0)
à tout éléments d’une même colonne on enlève le plus petit élément
| a | b | c | d | e |
A | 13 | 13 | 0.5 | 0.5 | 6.5 |
B | 11.5 | 8.5 | 2 | 0 | 5 |
C | 7.5 | 7.5 | 6 | 6 | 0 |
D | 0 | 8 | 5.5 | 12.5 | 7.5 |
E | 8.5 | 1.5 | 0 | 7 | 12 |
de même pour toute les lignes
| a | b | c | d | e |
A | 12.5 | 12.5 | 0 | 0 | 6 |
B | 11.5 | 8.5 | 2 | 0 | 5 |
C | 7.5 | 7.5 | 6 | 6 | 0 |
D | 0 | 8 | 5.5 | 12.5 | 7.5 |
E | 8.5 | 1.5 | 0 | 7 | 12 |
2/ recherche d’une solution Optimale
avec le tableau obtenu on cherche à former une solution Optimale pour laquelle le coût total est nul. Elle ne doit contenir que des Zéros (0) .si cela est possible, on aura trouver la solution Optimale, si non on Itère on passant à la phase trois(3) .
on cherche d’abord la ligne ou l’une des lignes qui compte le moins de zéros on encadre un des zéros de cette ligne et on barre (x) les autres zéros qui se trouvent sur la même ligne et la colonne. Par mis les lignes restantes , on répète le même processus , et on continu ainsi jusqu'à ce qu’on ne puisse plus encadré des zéros .
* si le nombre de zéros encadrés est égale au nombre de lignes et de colonnes initiales, on a la solution Optimale ; si non on passe à la phase trois(3) en itérant encore .
| a | b |
|
|
d
e
A
12.5
12.5
0
![]()
6
B
11.5
8.5
2
0
5
C
7.5
7.5
6
6
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
D
0
8
5.5
12.5
7.5
E
8.5
1.5
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
7
12
3/ Phase 3
recherche de lignes et de colonnes en nombre minimal contenant tous les zéros
remarque :
il faut faire apparaître des 0 sur les cases ou il n’y a pas de 0.
On opère pas à pas comme suit :
a- marquer d’une crois x toute ligne qui ne contient pas de 0 encadré.
| A | B x | c x |
| e |
A x | 12.5 | 12.5 |
|
![]()
0
6
B x
11.5
8.5
2
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 38px; height: 29px; background-color: white;">0 |
5 x
C
7.5
7.5
6
6
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
D
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
![]()
0
5.5
12.5
7.5
E x
8.5
1.5
![]()
![]()
0
7
12
b- marquer d’une crois x toute colonne qui a un 0 sur une ou plusieurs lignes
c- marquer d’une crois x toute ligne qui a un 0 encadré dans une colonne marquée
d- répéter les opérations b et c jusqu'à ce qu’il n’y ait plus de lignes ou de colonnes à marquer.
e- On trace alors un trait sur toutes les lignes non marquées et une autre sur toutes les colonnes marquées
| a | b | c | d | e |
A | 12.5 | 12.5 |
|
![]()
0
6
B
11.5
8.5
2
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 35px; height: 35px; background-color: white;">0 |
5 x
C
7.5
7.5
6
6
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
D
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
0
5.5
12.5
7.5
E
8.5
1.5
![]()
![]()
0
7
12
Le 20/12/05
Remarque :
Pour itère il ne faut plus qu’il y ait des 0 car en soustrayant de la nouvelle matrice le plus petit chiffre il ne pas que ce soit un 0.
IV/ phase 4
Déplacement de certains Zéros(0)
On prend le plus petit nombre de la matrice restante (les chiffres non barrés) et on le soustrait de tous les autres chiffres non barrés. Et on l’ajoute aux chiffres barrés deux (02) fois (horizontalement et verticalement ).
| a | b |
|
| e |
A | 11 | 5.5 |
|
![]()
0
5
B
10
7
2
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 35px; height: 35px; background-color: white;">0 |
3.5 x
C
7.5
7.5
7.5
7.5
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
D
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
0
6.5
14
7.5
E
7
0
![]()
![]()
0
7
10.5
Phase 5
Obtention d’une solution Optimale
| a | b | c | d | e |
A | 11 | 5.5 |
|
![]()
0
5
B
10
7
2
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 35px; height: 35px; background-color: white;">0 |
3.5 x
C
7.5
7.5
7.5
7.5
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
D
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 30px; height: 30px; background-color: white;">0 |
![]()
0
6.5
14
7.5
E
7
| background: none repeat scroll 0% 0% white; width: 38px; height: 30px; background-color: white;">0 |
![]()
![]()
0
7
10.5
C’est la meilleur affectation et la moins coûteuse.
Exercice :
Une administration désir procéder aux mutations des messieurs , ALI , Bachir, Chérif, Djamel et Elias et leurs offre les 6 postes suivants ; P1,…..P6. ces fonctionnaires désirant maximiser leurs satisfactions générales, décident d’effectuer chacun un classement sur les postes offèrent et obtiennent le tableau suivant regroupant leurs avis :
| P 1 | P 2 | P 3 | P 4 | P 5 | P 6 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ali | 1 | 2 | 3 | 4 |
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Programmation linéaire 2Publié le 14/02/2011 à 10:55 par argelia
Le 30/11/2005
VII/ Dualité en PL
-Tout programme linéaire qui se présente sous la forme d’une Fonction économique à Maximiser avec des contraintes qui sont ? bi (second membre) est appelé PRIMAL
- Tout programme linéaire qui se présente sous la forme d’une Fonction économique à Minimiser avec des contraintes qui sont ? bi (second membre) est appelé DUAL
-à tout programme PRIMAL correspond un programme DUAL et vis versa
Remarque : On appel cela la TRANSPOSITION de la Matrice du Primal vers le Dual , CAD les lignes deviennent des colonnes et vis versa
Exemple :
-Variables : X1 ,X2,X3 - Contraintes : (1) a11X1+a12X2+a13X3 ? b1 (2) a21X1+a22X2+a23X3 ? b2
Fonction : Z= C1X1+C2X2+C3X3
* La Transposition
a11y1+a21y2 ? C1 a12y1+a22y2 ? C2 a13y1+a23y2 ? C3
fonction : Z= b1y1+b2y2
Transposition du Cas des ceintures du Primal en Dual
*Le DUAL représente la minimisation des coûts unitaires tout en respectant la valeur des contraintes pour minimiser la fonction économique Z (coûts) .
*La solution optimal du DUAL est déduite de la solution optimale du PRIMAL
Max Z PRIMAL= Min Z DUAL
* la valeur des Variables réelles Yi du DUAL est égale à la valeur des ?j= Zj-Cj des Cj des Variables d’écart du PRIMAL (Xj) * la valeur des Variables d’écart Yi du DUAL est égale au ?j= Zj-Cj des variables réelles Xj du PRIMAL
résolution en DUAL de l’exercice des produit A,B en Méthodes 1,2
Valeurs - Y1 : contrainte unitaire de MO=0 Réelles - y2 : contrainte unitaire de MP a = 0 ,4 DUAL - y3 contrainte unitaire de MP b =0
Valeurs - Y4 =0 D’Ecart - y5 =0,9 DUAL - y6 = 0,2 - y7 =0
Le 04/12/2005
Résolution des Problèmes de Transport
I/ Généralités –Problématique
II/ Présentation d’un Cas et sa Modélisation
III/ Résolution d’un Cas
1/ Solution de Base – Méthode de BALAS -HAMMER 2/ Itération et Solution Optimale : Algorithme de STTEPING –STONE
I/ Généralités -Problématique
Remarque : Le fondement de résolution des problèmes de transport retrouve ses solution par la méthode des graphes
D’un point de vue théorique, la méthode de transport est une application de la théorie des graphes (c’est des schémas qui se résument à deux(02) éléments)
Des Sommets (origines)
(fonction objectif )
Remarques :
*Cij : c’est le coût qui relie l’origine i à la destination j *Optimiser de manière à minimiser les coûts c’est à dire atteindre l’objectif qui est la fonction Z au moindre coûts .
*L’objectif : Min Z=? (cij)X(xij) *Conditions : ?x1j=a1 ?xi1=b1 ?aij=?bj *La quantité offerte =la quantité demandée
un problème de transport peut toujours être défini et modéliser par un tableau matriciel à double entrée. Ou d’un coté on a un certain nombre d’origines qui dispose chacune d’une quantité de marchandise à offrir et de l’autre coté d’un certain nombre de destinations qui exprime chacune une demande ou un besoin. La matrice est complétée par les coûts unitaires de transport de chaque origine vers chaque destination.
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